A la découverte d’AMAZING SPIDER-MAN 2 : Entretien exclusif avec les producteurs Avi Arad & Matt Tolmach
Article Cinéma du Mardi 04 Fevrier 2014

ESI a rencontré à Los Angeles les producteurs Avi Arad & Matt Tolmach, vétérans de la saga cinématographique de l’homme araignée. Ils nous racontent la préparation du second épisode de cette nouvelle saga, dont les longs extraits qui nous ont été projetés en avant-première – Spider-Man interceptant Rhino, puis affrontant Electro au milieu de Time Square à New York - étaient particulièrement spectaculaires.

Propos recueillis et traduits par Pascal Pinteau

Pourquoi avez-vous choisi Electro en tant qu’adversaire principal de Spider-Man dans ce deuxième épisode ? Avez-vous envisagé d’autres méchants au début du projet ?

Matt Tolmach : La meilleure manière de choisir un méchant est bien sûr de sélectionner celui qui vous semble le plus étonnant et le plus spectaculaire de par son aspect et ses pouvoirs, mais aussi celui qui correspond le mieux aux épreuves et aux tourments que traversent les personnages principaux dans leurs propres vies. La question à se poser est « Qui sera le meilleur adversaire possible dans le cadre de cette histoire-là ? » Plus cet ennemi sera difficile à vaincre, plus il sera intéressant à suivre, et plus il renforcera la structure du récit. Dans ce deuxième épisode, comme nous n’avions plus à raconter les origines de notre héros, nous étions libres de le montrer en pleine possession de ses pouvoirs, ravi d’être Spider-Man et faisant preuve d’une virtuosité toute nouvelle pour capturer les criminels. Peter est également fiancé et heureux en amour. Evidemment, les choses se compliquent par la suite…Nous devions trouver un challenger aussi fort que Spidey, qui puisse le surpasser, et qui, comme tous les grands méchants de Marvel, soit également un être humain complexe…

Avi Arad : …et une victime lui-même, un être blessé par les circonstances de la vie.

Matt Tolmach : Comme Peter, qui dans la vie de tous les jours, est un garçon vulnérable, auquel les gens ne prêtent pas attention. Mais ce qui différencie Peter Parker de Max Dillion/Electro, c’est que confrontés à une situation qui bouleverse leurs vies, ils réagissent de manières diamétralement opposées. Ce contraste de comportement rend le récit encore plus intéressant.

Avi Arad : Il faut que la lutte contre un méchant soit un véritable dilemme pour Spider-Man, un cas de conscience. Il doit le mettre hors d’état de nuire, mais il ne peut pas s’empêcher d’éprouver de la compassion pour lui. Cela étant dit, notre objectif est d’abord de concevoir un film très divertissant pour le public. Mais quand nous pouvons choisir dans l’univers Marvel un méchant qui traverse des difficultés que Peter connaît bien, cela renforce le récit. Nous tenons compte du potentiel visuel et dramatique de la séquence de transformation du personnage, du moment où il acquiert ses pouvoirs, car il faut qu’ils soient très impressionnants à filmer, et sensationnels quand il les utilise pour combattre Spider-Man. Dans le cas d’Electro, nous en profitons aussi pour rappeler aux jeunes spectateurs combien l’électricité est dangereuse et quelles précautions il faut prendre pour éviter de graves accidents à la maison. On a beau répéter aux enfants qu’il ne faut pas jouer avec un sèche-cheveux près d’un lavabo ou d’une baignoire, il y a toujours des drames qui se produisent...

Matt Tolmach : Il y a aussi tous les problèmes périphériques qui surgissent quand Electro utilise ses pouvoirs : il puise de quoi se recharger dans le réseau de la ville, et des quartiers entiers sont brutalement privés d’électricité. Les batteries se vident sur son passage. Il provoque des court-circuits dans les appareils électriques…

Avi Arad : …et comme Spider-Man, dans cette nouvelle saga, a comme dans la BD originale des lanceurs de toile électriques fixés aux poignets, vous pouvez imaginer les problèmes que cela lui cause au cours des combats !

Matt Tolmach : Pour revenir à votre question, nous avons eu une autre source d’inspiration quand nous avons choisi Electro. Tu t’en souviens, Avi ? C’était le projet d’adaptation de Spider-Man écrit par James Cameron…

Avi Arad : Oui, Electro était le méchant que James avait inclus dans son tout premier « scriptment » (Traitement avec des exemples de dialogues, NDLR) de SPIDER-MAN, écrit dans les années 90.

Matt Tolmach : Sony a récupéré le traitement de James Cameron quand le studio a acheté à Marvel les droits d’adaptation cinématographiques de Spider-Man. Nous l’avons lu à l’époque, et nous l’avions trouvé très intéressant, mais quand Sam Raimi a pris le projet en main, nous avons choisi d’aller dans une autre direction. Le seul élément imaginé par James qui est resté dans la trilogie de Sam était les projeteurs de toiles organiques issus de la mutation de Peter.

Avi Arad : James avait déjà réalisé TITANIC quand il a écrit ce traitement. Il a attendu pendant des années que le projet SPIDER-MAN aboutisse, et puis il est passé à autre chose. C’est un peu comme quand on a un coup de foudre pour une jeune fille au lycée et qu’on la revoit des années plus tard par hasard : la magie a disparu, et on a tourné la page ! (rires) Voilà ce que James a éprouvé pour SPIDER-MAN.

Avez-vous conservé certaines idées de James Cameron au sujet d’Electro, afin de les inclure dans ce film ?

Matt Tolmach : Non. Alex Kurtzmann, Roberto Orci et Jeff Pinkner ont écrit ensemble un script très original qui se suffisait à lui-même. Mais nous avons commencé à envisager sérieusement de confronter Spider-Man à Electro dès le début, grâce à la manière dont James Cameron avait mis en valeur ce méchant dans son traitement. Electro est resté présent dans notre esprit depuis cette époque.

Avi Arad : L’évolution des effets visuels nous a permis de traiter les pouvoirs d’Electro de manière bien plus surprenante que nous n’aurions pu le faire il y a dix ans. Spider-Man est confronté à de grands dangers et à des destructions cataclysmiques dans cette aventure.

L’électricité est également l’un des éléments de base de la vie : le corps humain fonctionne grâce à elle. En découvrant les extraits du film, nous nous demandions si le changement de personnalité qui s’opère brutalement chez le timide et docile Max Dillon était dû à la manière dont l’électricité chamboule le fonctionnement des neurones de son cerveau. En un mot, est-ce que ses nouveaux pouvoirs électriques lui font « griller un fusible » et l’entraînent vers le mal et le désir de détruire Spider-Man ?

Matt Tolmach (souriant) : L’électricité joue effectivement un grand rôle dans ce qui se passe à ce moment-là.

Parlons à présent des autres méchants présents dans le film : il y a Rhino, incarné par Paul Giamatti, et la bande-annonce dévoile une silhouette chevauchant le petit engin à réaction du bouffon vert… Vous allez donc nous montrer dès cet épisode les débuts de la constitution du groupe des « Sinistres Six », ces criminels qui s’allient pour attaquer ensemble Spider-Man et se débarrasser de lui…

Avi Arad : C’est vrai, mais au cours de cet épisode le vrai méchant principal est la société Oscorp, pour de multiples raisons. Elle a gâché l’enfance de Peter car elle est responsable de la brusque disparition de son père et de sa mère. Vous vous souvenez sans doute que dans le premier volet, l’oncle Ben disait « Cet endroit ne m’inspire aucune confiance » en parlant d’Oscorp. Eh bien on découvrira dans cet épisode les nombreuses expériences réalisées par Oscorp pour transposer des caractéristiques animales chez l’homme par le biais de manipulations génétiques. Leurs objectifs futurs sont basés sur ce type de recherches.

Matt Tolmach : On se rendra compte que Oscorp a été la source de tous les visages du mal dans cette saga.

Avi Arad : …et cela va continuer par la suite ! D’autres méchants seront issus d’Oscorp. Ils seront plus coriaces, équipés de gadgets plus sophistiqués, et encore plus différents du reste de l’humanité. La guerre ouverte de Peter contre Oscorp ne fait que commencer !

Y a-t-il certains méchants de l’univers de Spider-Man que vous avez pour l’instant exclu de la liste des adversaires qui apparaîtront dans les prochains films ?

Avi Arad : Non, avec nous, chaque méchant possède les mêmes chances que les autres. Il n’y a aucune discrimination ! (rires)

Il y a de plus en plus de film consacrés aux héros Marvel qui sortent en salles. Craignez-vous que cela finisse par saturer le marché et par lasser le public ?

Avi Arad : Vous savez, cela fait très longtemps que je travaille sur ce sujet. Quand j’avais racheté Marvel et que nous rencontrions tous les actionnaires de la société, au cours de grandes réunions publiques, on nous posait cette question à chaque fois, et on ajoutait « Est-ce que les banques vont continuer à vous soutenir ? L’engouement pour les superhéros Marvel ne va-t-il pas diminuer ? Est-ce que ce n’est pas une mode passagère ? » J’estime que cela continuera tant que les films seront bons, et tant que les gens auront envie de voir des héros. Et dans le monde où nous vivons, nous avons plus que jamais besoin de voir des héros agir de manière noble et courageuse pour défendre les plus faibles. Bien sûr, certaines adaptations de comics Marvel n’ont pas été faites correctement et avouons-le, elles ne méritaient pas d’avoir les honneurs du grand écran. Mais la grande majorité des films inspirés de ces personnages a été produite avec soin, et ils ont plu au public.

Pensez-vous que des personnages Marvel dont les droits cinématographiques appartiennent à des studios différents pourront finalement apparaître dans les films des uns et des autres ?

Avi Arad : On en parle depuis longtemps, mais dans le cas de Spider-Man, ce qui le rend unique, c’est son côté solitaire. Il travaille seul, et fait de son mieux pour ne pas mettre les autres en danger, même si cela ne marche pas toujours, comme nous le savons. Marvel a occupé une partie si importante de ma vie que je suis devenu un puriste, et personnellement, je n’imagine pas une seule seconde Spider-Man partager l’affiche avec d’autres superhéros Marvel dans un film. Bien sûr, vous pourrez me rétorquer que cela ne nous a pas empêché de montrer Spider-Man rencontrant les 4 Fantastiques ou les Avengers dans les comics, ou même se battant contre Batman lors d’un crossover Marvel/DC. Mais notre héros reste d’abord et avait tout un solitaire. Il a sa vie et ses engagements auxquels il ne se soustrait jamais…

Comme Batman !

Avi Arad : Oui, mais même si cet aspect de leurs caractères les rapproche, Spider-Man et lui sont totalement différents. Batman est un millionnaire qui peut s’offrir une batmobile incroyable et tous les gadgets dont il a envie. Ses problèmes ne concernent pas le grand public. Spider-Man, lui, est pauvre et n’a même pas les moyens de s’offrir une voiture d’occasion !

Matt Tolmach : Bruce Wayne connaît tout le gratin de la politique et des décideurs du monde industriel et de la finance. Peter Parker, lui, est totalement étranger à ce monde-là. C’est un jeune homme qui essaie de subsister jour après jour, d’aider financièrement sa tante May, d’avoir une vie amoureuse, et qui, parallèlement à tout cela, sauve New York des pires menaces qui surgissent ! Si l’on y réfléchit, Peter est bien plus seul que Bruce Wayne pour faire face à toutes les difficultés de sa vie.

Avi Arad : De toutes manières, il y a tellement d’histoires formidables, de filles dont Peter est tombé amoureux et de méchants mémorables dans la saga de Spider-Man que nous n’avons que l’embarras du choix pour sélectionner les personnages qui apparaîtront dans les prochains épisodes. Cela nous aide à renouveler à chaque fois le spectacle que nous présentons aux spectateurs.

Matt Tolmach : Pour l’instant, nous avons annoncé que nous travaillerons avec la même équipe sur les épisodes 3 et 4. Mais nous avons la ferme intention de continuer à produire d’autres épisodes de AMAZING SPIDER-MAN après cela.

Comment avez-vous vu Andrew Garfield évoluer dans le rôle depuis le premier épisode ?

Matt Tolmach : Comme nous, Andrew a senti dès le départ que ce second épisode allait être très particulier. Tout a été construit sur de très bonnes bases car nous avons eu la chance de disposer d’un scénario remarquable, dans lequel tous les rouages de l’histoire fonctionnaient parfaitement. Pour les acteurs, et pour Andrew en particulier, qui est fan de Spider-Man depuis son plus jeune âge, c’était extrêmement rassurant de pouvoir s’appuyer sur un script aussi solide, car tous les éléments nécessaires étaient déjà là. Andrew était donc libre d’ajouter des embellissements, des idées qui renforçaient cet excellent récit. Ayant déjà interprété le personnage dans le premier épisode, il avait plus confiance en lui, tout comme Peter se sent désormais plus à l’aise derrière le masque de Spider-Man. Avec ce script et une équipe familière autour de lui, Andrew a été en mesure de développer l’humour de son personnage, et notamment les railleries qui font enrager ses adversaires. L’un de ses modèles est Cal McCrystal, un artiste génial du Cirque du Soleil qui est un spécialiste des acrobaties humoristiques. Andrew s’est donné le but de nous montrer toutes les facettes de la personnalité de Peter Parker, et toutes celles d’un Spider-Man très spirituel, et en plein possession de ses moyens.

Avi Arad : Dans l’une des scènes de la bande-annonce, quand on demande à Peter ce qu’il aime quand il agit en tant que Spider-Man , il répond : « Tout ! » Andrew a désormais atteint un point où il a pris totalement possession du personnage.

Matt Tolmach : Vous avez pu vous en rendre compte dans la scène où Spider-Man intercepte le camion transportant des isotopes radioactifs qui a été volé par Rhino. Il vient sans cesse gêner Rhino pendant qu’il conduit, pour l’énerver et lui faire perdre ses moyens. Ce que Andrew a fait et improvisé avec Paul Giamatti dans cette scène, c’est libérer le côté blagueur et fantasque de sa personnalité.

Avi Arad : Andrew est très drôle dans la vie de tous les jours.

Pour l’instant, on ne l’a pourtant vu que dans des rôles dramatiques, pas des comédies…

Matt Tolmach : Oui, il hésitait à jouer dans ces comédies, pensant qu’il n’était pas encore prêt. Mais je peux vous assurer qu’il a vraiment envie de jouer des personnages amusants. Il a ajouté énormément de répliques drôles aux dialogues du script, et nous les avons gardées parce qu’elles fonctionnaient très bien. D’ailleurs, elles ont beaucoup fait rire lors de la projection des extraits du film. Nous avions organisé une réunion avec des humoristes de stand up et des scénaristes de comédies Il y a quelques mois de cela, pour essayer de trouver des répliques comiques à ajouter dans différentes scènes du film. Andrew participait à la réunion, et je peux vous affirmer que ses propositions étaient souvent aussi bonnes que celles des autres intervenants.

Avi Arad : Nous avons fait en sorte que Spider-Man soit drôle, mais pas au point de sembler arrogant. D’ailleurs, il n’hésite pas à se moquer de lui-même. Bref, les spectateurs sentiront que dans ce film, Spidey « déploie ses ailes » parce qu’il maîtrise pleinement ses pouvoirs. Mais il ignore que ses adversaires vont être de plus en plus durs à combattre, et qu’un jour, il lui faudra en affronter plusieurs en même temps. Vous verrez qu’il aura un peu moins envie de plaisanter à ce moment-là !

La particularité de cette nouvelle saga est d’être construite autour du mystère de la disparition des parents de Peter. Une partie du voile a été levé dans le premier épisode. Allez-vous continuer à révéler d’autres pans de ce secret dans cette aventure ?

Avi Arad : Absolument. Cet aspect de l’histoire est justement ce qui nous a le plus attiré dès le début de la préparation de cette saga. L’absence de parents, la disparition d’un père ou d’une mère provoquent des traumatismes profonds chez une personne quand elle est toute jeune, et ces problèmes persistent tout au long de sa vie. Cela concerne aussi bien les gens qui ont subi un deuil que ceux qui ont été adoptés et qui ont besoin de savoir d’où ils viennent. Idem pour les enfants qui se sont retrouvés au milieu d’un divorce. Tous ces gens ont besoin de comprendre ce qui est arrivé et pourquoi c’est arrivé. La disparition de ses parents fait partie du bagage qu’emporte Peter partout où il va. Elle est ancrée en lui, et il ne pourra jamais s’empêcher de chercher de nouvelles réponses. Quand Stan Lee a créé le personnage de Peter Parker, il a construit tout son caractère sur le fait qu’il était orphelin. Ce n’était pas un élément de sa personnalité parmi d’autres, mais la base même de ce qui le motive et le fait agir. C’est la raison pour laquelle Peter est un solitaire, la raison pour laquelle il a été élevé par des gens plus âgés qui lui ont inculqué des valeurs qui l’ont fait mûrir plus vite que ses camarades.

Pouvez-vous nous parler de la manière dont vous avez incorporé les trois ennemis de Spider-Man dans la structure du script ? Allez-vous présenter les origines de chacun de ces adversaires, ou vous concentrer surtout sur celles d’Electro ?

Matt Tolmach : C’est autour d’Electro que l’histoire se focalise, même si d’autres personnages apparaissent dans le film. Il est clairement le méchant principal. Cependant, en explorant les secrets d’Oscorp, nous allons découvrir que cette société est à l’origine des pouvoirs d’autres futurs adversaires de Spider-Man.

La scène où l’on voit Spider-Man se moquer de Rhino pour le pousser à bout pendant qu’il tente de voler le camion d’isotopes radioactifs est très drôle. Est-ce pour souligner l’humour cinglant de Spider-Man que vous avez choisi d’intégrer Rhino, qui est brutal et colérique, dans cette aventure ?

Matt Tolmach : En réalité, c’est Rhino qui nous a choisi, en la personne de Paul Giamatti ! Paul a déclaré qu’il adorerait interpréter Rhino dans un SPIDER-MAN alors qu’il était interviewé par Jay Leno dans le TONIGHT SHOW .

Avi Arad : C’est la première raison pour laquelle nous l’avons engagé. La seconde, c’est qu’il est toujours intéressant d’intégrer dans une saga un personnage que l’on pourra développer et réutiliser dans les épisodes suivants. Quand un acteur aussi talentueux que Paul Giamatti dit qu’il aimerait interpréter Rhino, il faut l’engager tout de suite ! Et comme Rhino, dans notre histoire, est transformé et employé par Oscorp, cela fait avancer notre récit dans la direction que nous souhaitions. Mais je voudrais dire que nous avons retenu la leçon de SPIDER-MAN 3 réalisé par Sam Raimi, dans lequel nous avions fait intervenir 3 adversaires d’égale importance, Venom, l’Homme de Sable et Harry Osborne prenant le relais de son père dans le rôle du bouffon vert. C’était une erreur, et nous ne l’avons pas oubliée. C’est pour cette raison qu’Electro est le méchant principal dans AMAZING SPIDER-MAN 2, et que les autres ennemis de notre héros apparaîtront nettement moins longtemps dans le film. Mais comme New York est une ville complètement folle, il n’y a pas qu’un seul crime qui se commet à la fois. Spider-Man est forcément obligé de combattre plusieurs malfaiteurs, qui ont chacun leur propre trajectoire, leur propre passé. Ces combats secondaires ne détourneront pas l’attention des spectateurs du méchant principal, Electro, que l’on retrouvera tout au long du film.

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