PROMETHEUS : Entretien exclusif avec Michael Fassbender, l’interprète de l’androïde David 8
Article Cinéma du Lundi 22 Octobre 2012

A l'occasion de la sortie de Promeztheus en DVD et Blu-ray, nous vous proposons un entretien avec Michael Fassbender, l’interprète de l’androïde David 8.

Propos recueillis et traduits par Pascal Pinteau



Comment avez-vous réagi quand vous avez lu le script de Prometheus pour la première fois ?

Eh bien, comme le script était top secret, je me suis retrouvé chez moi avec un exemplaire numéroté et avec quelqu’un qui est resté là pendant deux heures, afin de me surveiller pendant cette lecture. J’avais un peu l’impression qu’il pointait un pistolet sur ma tête, au cas où j’aurais voulu m’échapper avec cette copie du scénario ! (rires) Je n’avais que 120 minutes en tout et pour tout pour lire le script et comme je lis assez lentement, je transpirais un peu ! Je découvrais l’intrigue et à chaque page, il y avait quelque chose de nouveau qui surgissait et qui n’était pas expliqué immédiatement. On ne pouvait pas deviner où tout cela allait nous entraîner. C’était un peu comme quand on essaie de tenir un poisson et qu’il glisse et vous échappe des mains…J’ai été impressionné par l’intelligence et la qualité de l’écriture, et je savais qu’en plus, le script allait être réalisé par l’un des plus grands maîtres du genre. C’était une occasion exceptionnelle, et je suis très reconnaissant à Ridley de m’avoir proposé ce rôle. Nous nous sommes énormément amusés à tourner ce film et je nous en sommes très fier. Les images sont superbes et étonnantes.

Ridley Scott vous a t’il demandé d’injecter des petits détails subtilement étranges dans votre performance, afin d’illustrer le fait que David 8 est un androïde ?

Non. L’idée est que je n’ai pas à cacher que David est un androïde dans mon interprétation, car cela est révélé dès le début aux spectateurs. Au lieu d’agir comme Ian Holm et Lance Henricksen l’ont fait respectivement dans Alien et Aliens, c’est à dire en paraissant totalement humains, mon langage corporel est un peu plus proche de celui d’un robot contemporain très haut de gamme. Les gestes sont un peu moins fluides, un peu moins déliés et organiques que ceux d’un homme. S’il ne pourrait pas être capable de passer totalement inaperçu parmi les membres de l’équipage, David a cependant des traits de personnalité proches de ceux des humains. Il possède un ego, et même une certaine vanité. Par exemple, il est blessé quand il subit des comportements hostiles ou quand il entend des réflexions acerbes parce qu’il est le seul androïde à bord du vaisseau. Ces réactions agressives et ces expériences qu’il stocke dans sa mémoire le différentient peu à peu des autres robots de la gamme des Davids, car cette série d’androïde est fabriquée en grande quantité. Le « vécu » unique de David 8 le transforme ainsi en être singulier, différent de tous les autres robots de la série, produits industriellement par la société Weyland. Et comme certaines automobiles commercialisées à des centaines de milliers d’exemplaires, David 8 n’est pas à l’abri de petits défauts…voire même de « bugs ». Nous voulions jouer avec cette idée-là, et aussi avec l’humour ambigu dont David peut faire usage. Il y a un petit côté sarcastique dans ses réponses, mais elles sont dites de manière suffisamment subtile pour que l’on ne sache pas vraiment si David est simplement sincère ou s’il vient de lancer une pique à son interlocuteur en se moquant de lui ! Nous avons voulu nous amuser avec tout cela, tout en faisant planer une certaine ambivalence autour de cet androïde.

Ridley Scott nous a dit qu’il vous a demandé de regarder THE SERVANT de Joseph Losey avant d’incarner David. Est-ce parce que dans ce film, les rôles s’inversent et que le serviteur prend peu à peu la place du maître ? Ou était-ce une référence à l’interprétation de Dirk Bogarde ?

Oui. THE SERVANT est le premier film que Ridley m’a demandé de regarder pour préparer ce rôle, en observant bien le jeu de Dirk Bogarde. Il m’a demandé aussi de revoir LAWRENCE D’ARABIE, car ce film joue un rôle direct dans le script. En effet, David a regardé LAWRENCE D’ARABIE très souvent pendant les deux années du voyage spatial, et il en est devenu fan. Il se teint les cheveux pour ressembler à Peter O’Toole, et il cite des bouts de dialogues qu’il a mémorisés. En dehors de ces deux films, j’ai regardé aussi L’HOMME QUI VENAIT D’AILLEURS avec David Bowie, qui incarne un extraterrestre. Dans BLADE RUNNER, il y a des éléments du personnage de Sean Young, pour des raisons qui m’échappent, qui me semblaient assez proches de ceux de David. J’ai pioché des petites choses dans chacun de ces films, chacune de ces interprétations. Ensuite, je me suis demandé comment David devrait bouger. Je me suis dit qu’il serait logique, étant une machine, qu’il reste dans une posture « neutre » la plupart du temps. Je me suis référé aux poses du champion de natation Greg Louganis pour cela, car il avait une manière bien particulière de se tenir droit, et d’économiser ses mouvements juste avant un plongeon. Quand David bouge un bras, c’est pour une raison très précise. Il ne bouge jamais « pour rien ». Je gardais bien cela en tête quand je jouais le personnage, pour suggérer qu’il économisait son énergie en l’utilisant de la manière la plus efficace et la plus ergonomique possible. C’est le mélange de toutes ces influences et toutes ces réflexions qui ont produit cette interprétation du personnage. Mais il fallait que cette étrangeté reste ouverte, et que l’on se demande constamment « Est-il sympathique ou sinistre ? » sans pouvoir apporter une réponse immédiate.

Quelles étaient les difficultés liées à l’interprétation physique de ce personnage de robot ? Vous a t’on demandé par exemple de ne pas cligner des yeux, ou de le faire le moins souvent possible ?

Non. Le crois que la plus grande difficulté était d’arriver à rendre ce personnage crédible en le développant pleinement. Je voulais apporter des idées intéressantes à cette interprétation, en explorant toutes les options possibles. C’est ce que j’essaie toujours de faire quand j’aborde un nouveau rôle. Ma terreur, ce serait de me laisser aller à une certaine paresse intellectuelle, de me contenter d’évidences, de clichés, de choses faciles et attendues… Je veux être à la hauteur des espoirs que l’équipe du film et Ridley ont placés en moi. Et surprendre aussi les spectateurs.

Revenons sur les relations entre David et l’équipage du Prometheus. Il y a des manifestations fréquentes de suspicion ou même de franche hostilité envers lui. On sent un certain scepticisme à propos de ses capacités…

Oui. Il y a un peu de tout cela. Mais il y a surtout un personnage en particulier qui traite David très durement : Fifield. C’est la « brute » de l’équipe, et on imagine qu’il devait faire de même à l’école en martyrisant certains de ses petits camarades pendant la récréation ! (rires) Pour Meredith Vickers, que joue Charlize Theron, David est un produit de la société Weyland pour laquelle elle travaille. C’est pour cela qu’elle le traite comme un accessoire ambulant qui doit faire ce qu’il a été conçu pour faire. Elle s’impatiente vite si l’androïde n’agit pas aussi rapidement qu’elle le souhaiterait, et lui parle alors sèchement, comme s’il était stupide. Le reste de l’équipage a une attitude plus neutre. Mais il considère tout de même David avec un peu de dédain, comme un être inférieur, une sorte de serviteur cybernétique. J’imagine que si David existait vraiment, il serait assez difficile de cohabiter avec une machine qui nous renverrait notre propre image, tout en sachant ce simulacre d’humain doté d’une force bien supérieure à la nôtre…Je pense que l’on garderait toujours en tête la crainte d’être supplanté par cet être artificiel. Il subsisterait probablement une certaine hostilité latente…Une méfiance larvée…C’était une situation très intéressante à exploiter dans le film. David étant toujours laissé de côté par le groupe, il doit fonctionner avec une certaine autonomie. Et cela m’a amené à me poser des questions sur lui : en ayant relativement peu d’interactions avec les autres membres de l’équipage, David développe t’il de son côté sa propre imagination, ses propres motivations, quitte à ce qu’elles soient différentes des grandes lignes de sa programmation originelle ? Ce sont des perspectives intéressantes… L’autre versant de cette situation, comme David le mentionne d’ailleurs dans une de ses répliques à l’un des membres de l’équipage, c’est le statut d’un être humain par rapport à celui d’un être artificiel. A un moment, David lui demande : « Mais qu’est-ce qui vous prouve que vous n’êtes pas programmé vous-même, puisque vous pensez que votre créateur est quelque part là-bas ? Au fond, il n’y a pas tant de différence que cela entre vous et moi. Vous pensez que vous venez de prendre la décision de soulever cette tasse de thé pour boire, mais si cela se trouve, tout cela a été préprogrammé il y a très longtemps.»J’ai trouvé que c’était une notion passionnante qui nous a permis de revisiter les thèmes de la destinée et de la mythologie comme dans ŒDIPE, dont la vie semble tracée à l’avance.

Au fond, et compte tenu de ce que l’on voit au cours du film, diriez-vous que David est « innocent » ?

(Michael Fassbender réfléchit quelques secondes, perplexe, hésite, puis sourit) Mmmmmm….disons que….oui ! (rires)

Ah ? Suggérez-vous ainsi que David est innocent, mais que sa programmation ne l’est pas ?

Exactement ! (rires) On peut dire qu’il a été assemblé de manière innocente ! (rires) Un peu comme nous tous, d’ailleurs. On peut affirmer que chaque être humain est innocent quand il n’est qu’un bébé qui vient au monde… Plus tard, en grandissant, il se développe dans certains environnements qui le façonnent. Et il fait alors certains choix personnels qui ne sont plus du tout innocents.

Il y a dans le film un moment où l’hologramme de Peter Weyland - que joue Guy Pearce avec un maquillage qui lui donne l’aspect d’un homme très âgé – dit au sujet de David qu’il n’a pas d’âme. Est-ce une réplique importante ?

Oui. Mais dans ce cas, c’est moins l’opinion de Weyland que le ressenti de David qui est intéressant. Je pense que David a envie de ressembler pleinement à ses créateurs, alors qu’il est fondamentalement différent d’eux. Tout cela nous ramène une fois encore aux mythes grecs… Comme David est une machine, il est de ce fait immortel ou quasi immortel. De même, les récits mythologiques nous disent que les dieux de l’antiquité grecque enviaient la mortalité des humains. Paradoxalement, ils estimaient que parce que la vie des mortels est limitée dans le temps, elle n’en est que plus précieuse. J’ai joué avec cela et aussi avec une certaine tristesse que peut ressentir David. Même si rationnellement, scientifiquement, David n’est pas sensé avoir une âme, ses concepteurs - dont fait partie Peter Weyland - ignorent ce que le développement de son cerveau artificiel peut lui faire ressentir. Ils le considèrent comme une machine, alors qu’ils ont réellement créé une nouvelle forme de vie. Ils n’imaginent pas que David puisse se sentir rejeté par les autres membres de l’équipage, et qu’il en éprouve de la mélancolie. Cet aveuglement est un des rouages de l’intrigue du film.

Comment pensez-vous que David réagit en découvrant la technologie des ingénieurs ?

Je crois qu’il est fasciné. C’est un vrai choc pour lui. Je pense que la principale caractéristique de David est son insatiable curiosité, son besoin de récolter et d’analyser de nouvelles informations et de trouver quelque chose qui lui est supérieur. Ou une forme de vie aussi complexe que la sienne. Je pense que d’une certaine manière, David trouve les êtres humains assez prévisibles, et assurément illogiques. Souvent frustrants.

Est-ce que cette fascination est due au fait que les ingénieurs utilisent une technologie « biomécanique », et que David est lui-même une créature biomécanique ?

Oui. David est passionné par la technologie et par toutes les possibilités de développement des techniques qu’il connaît parce qu’elles sont stockées dans sa mémoire. L’idée même que d’autres êtres inconnus disposent d’une technologie largement supérieure à celle qui a permis de le créer le subjugue. Quand il a la possibilité d’étudier des éléments issus de cette technologie étrangère, il essaie de les passer au crible pour absorber absolument tout ce qu’il peut en tirer. Quitte à faire des expériences avec…comme on le voit dans le film.

Vous êtes un homme qui joue un robot qui essaie de ressembler à un homme…Est-ce qu’il n’y avait pas des moments où ce paradoxe vous troublait un peu, dans votre interprétation ?

Non, parce que les 2 choses s’annulent en quelque sorte. En fin de compte, vous jouez le personnage au premier degré, le plus simplement possible. David est un peu le majordome à bord du Prometheus. Il est là pour assister les passagers, et les aider pendant leur mission. Pour y parvenir, il doit être en mesure de comprendre les êtres humains et d’interagir efficacement avec eux. Ce qui signifie que sa programmation doit évoluer constamment. Il doit apprendre de nouvelles subtilités chaque jour. Ce qui m’a poussé à me demander « Jusqu’à quel point une programmation pourrait-elle générer une autre programmation ? Est-ce que cela se manifesterait sous d’autres formes ? Est-ce que David pourrait développer non seulement un ego, mais aussi des complexes, des frustrations ? » Bien sûr, nous voulions nous amuser avec le fait que David est un simulacre de vie, qui imite des fonctions naturelles pour mieux s’intégrer à l’équipage. Par exemple, il porte une combinaison spatiale avec des réservoirs d’oxygène, alors qu’il n’en a pas besoin.

Quels sont les meilleurs moments que vous avez vécus pendant ce tournage et quelles sont les scènes qui ont été les plus ardues à jouer ?

J’ai toujours du mal à répondre à ce genre de question, parce que mes souvenirs du film forment un tout, une démarche globale…

Au moins, vous n’avez pas eu à jouer presque nu, comme cela a été le cas de Noomi Rapace…

Oui ! Et pourtant, j’avais beaucoup insisté pour avoir des scènes de nu, mais ils n’ont pas voulu ! (rires) Je suppose que la plus grande difficulté, c’est d’arriver sur le plateau, le premier jour de tournage, et de mettre en pratique tout ce que vous avez préparé de votre côté pour le rôle, en espérant que cela correspondra aux attentes du réalisateur et de vos partenaires. Mais cela se produit pour chaque nouveau film.

Vous deviez quand même savoir que vous seriez bien accueilli par Ridley Scott : il a décrit votre talent de manière dithyrambique, et il a dit que vous étiez son premier et son seul choix pour ce rôle…

Oui, j’ai été extrêmement touché et flatté par ce qu’il a dit…C’était assez incroyable. Je ne savais plus où me mettre !

Est-ce que cette attitude bienveillante à votre égard vous a rassuré quand vous êtes arrivé sur le tournage, ou au contraire, vous êtes-vous senti encore plus sous pression, parce que Ridley Scott attendait beaucoup de vous ?

Quoi qu’il arrive, on est forcément tendu en arrivant le premier jour du tournage d’un film de Ridley Scott ! Je voulais également faire honneur au script et à la manière dont le scénariste Damon Lindelof a donné vie à mon personnage sur le papier. PROMETHEUS est un projet sur lequel le studio a misé beaucoup d’argent, et qui est attendu avec beaucoup d’impatience par les fans. Je ne voulais décevoir personne, et pour toutes les raisons que je viens d’évoquer, je sentais forcément une certaine pression, le poids de mes responsabilités d’acteur. Ce que Ridley a eu la gentillesse de dire était extraordinaire et cela m’incite à rester toujours vigilant et exigeant à l’avenir, en abordant mes prochains rôles.

Vous avez travaillé récemment avec un autre maître du fantastique, David Cronenberg. Quelles sont les différences entre sa manière de travailler et celle de Ridley Scott ?

David et Ridley sont très différents, mais aussi brillants l’un que l’autre, chacun à sa façon. Leurs personnalités étant uniques, ils ont des modes opératoires différents. Ce sont tous les deux des manipulateurs de génie, très intelligents, très compétents, très professionnels, qui savent diriger une équipe, mais qui ne se ressemblent pas. Leurs manières de tourner sont différentes elles aussi : Ridley aime tourner une scène dans sa continuité, en plaçant plusieurs caméras pour la saisir immédiatement sous différents angles, tandis que David la décomposera morceau par morceau, comme un ingénieur.

Votre interprétation de Magnéto dans X-MEN, LE COMMENCEMENT était formidable. Que pouvez-vous dire aux lecteurs d’Effets-spéciaux.info de la préparation de la suite du film ? Magneto sera t’il très différent dans ce nouvel épisode ?

Merci ! Pour l’instant, je ne peux pas encore vous dire grand’chose sur l’intrigue. Je n’ai eu que deux rendez-vous à Los Angeles avec l’un des scénaristes, Simon Kinberg, afin de savoir ce qu’il avait en tête, et de proposer aussi quelques unes de mes idées sur l’évolution de Magneto. Je pense que les perspectives du film sont alléchantes, car le premier épisode a posé les fondations d’une saga vraiment intéressante. Je ne sais pas si vous le savez, mais nous avions vraiment le dos au mur pendant le tournage du premier volet : le temps de préparation a été extrêmement limité, et le tournage a du être très rapide. Ce n’était pas évident de travailler ainsi, car le film était compliqué à faire, mais finalement tout s’est bien passé et le résultat a été apprécié. Compte tenu de ce succès critique et commercial, nous devrions pouvoir travailler dans de meilleures conditions cette fois-ci. Cette phase actuelle du développement des personnages et de l’intrigue est un moment particulièrement intéressant. Ce qui va arriver à Charles Xavier devrait être passionnant. Nous avons vu les débuts de Magneto dans le premier opus : il agissait d’abord comme Eric Lensherr, pour mener sa vengeance personnelle, puis il basculait du côté obscur en ne tenant aucun compte des dommages collatéraux que cela pouvait provoquer. Jusqu’où sa mégalomanie va t’elle le pousser, cette fois-ci ? C’est ce que nous verrons. Quelques unes des idées que nous avons évoquées avec Simon sont sensationnelles et j’ai hâte de voir comment tout cela va se concrétiser dans le script, puis dans le film.

Le film se déroulera t’il dans les années 70 ?

Je ne suis pas certain de l’époque exacte qui va être choisie.

Quels sont vos meilleurs souvenirs de l’expérience du tournage de PROMETHEUS ?

Je me suis beaucoup amusé avec Guy Pearce, qui incarne Peter Weyland, notamment quand nous improvisions. Je l’admire depuis longtemps. L’équipe technique était extrêmement sympathique. Je pense notamment à Billy, le responsable des accessoires, qui est un sacré personnage. C’est toujours très agréable quand vous pouvez dialoguer spontanément avec les responsables de tous les départements qui interviennent sur le film, qu’il s’agisse des accessoires, des costumes, du maquillage… Tout cela vous aide énormément à construire votre personnage. Dans le cas de Billy, je pouvais aller le voir pour lui dire « Tiens, j’ai eu cette idée d’un petit accessoire qui me permettrait de faire telle chose dans cette scène… » Il allait chercher des choses, les bricolait rapidement et revenait peu après avec 5 ou 6 objets différents pour me les proposer. Et là, je voyais tout de suite comment je pouvais utiliser l’un ou l’autre pour apporter des informations complémentaires intéressantes sur mon personnage. On retrouvait cette implication et cette réactivité chez chaque personne de l’équipe. Ce sont les meilleurs professionnels qui soient !

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