LES AUTRES PROTAGONISTES

DAREDEVIL : BORN AGAIN marque le retour de Foggy Nelson - interpreté par Elden Henson - et Karen Page, jouée par Deborah Ann Woll.

Nikki James incarne Kirsten Mcduffie - ex-procureure new-yorkaise et l’une des rares à pouvoir tenir tête à Matt Murdock, au tribunal comme ailleurs – tandis que Margarita Levieva prête ses traits à Heather, la nouvelle petite amie de Matt. Elle précise : « Elle l’aime vraiment et veut qu’il lui fasse confiance. Le problème, c’est qu’elle n’est pas tout à fait honnête avec lui. »

En l’absence de son mari, Vanessa Fisk a brillamment manœuvré pour reprendre le contrôle de son empire, forçant l’admiration des criminels les plus endurcis. Quand Wilson Fisk décide de se lancer dans la politique, elle réfléchit à son avenir. Son interprète Ayelet Zurer explique: « Au début de la série, il y a un conflit vraiment intéressant entre eux : Wilson tente de prendre la main sur le monde que Vanessa a construit et fait prospérer en son absence, si bien qu’elle a du mal à cerner la place qu’il souhaite désormais la voir occuper. Chacun se sentant trahi pour des raisons différentes, leur relation vacillante est vraiment intéressante à jouer. »

Cherry (Clark Johnson) est un détective new-yorkais fraichement à la retraite qui voit l’occasion de mettre à profit ses talents d’enquêteur en devenant détective privé.

Entre Matt Murdock et Wilson Fisk, la tension est palpable. Mais il leur fallait un ennemi commun. Muse - une création des bandes dessinées Marvel - est un psychopathe dont les œuvres dérangeantes sont affichées dans toute la ville. David Boyd, l’un des réalisateurs de la série, précise : « Muse a kidnappé et assassiné des gens, les a vidés de leur sang et s’en est servi pour composer des fresques dans tout New York ».

LA VILLE QUI NE DORT JAMAIS

Les drames et les scènes d’action de DAREDEVIL : BORN AGAIN se déroulent dans les rues de New York, devant ou à l’interieur de célèbres bâtiments. Michael Shaw, le chef décorateur, était ravi que les réalisateurs lui demandent de choisir des lieux bien réels. Il explique : « Nous avons un peu changé de méthode. Nous nous sommes inspirés du passé pour rendre la série plus réaliste. Ce parti pris nous a permis de rendre les aventures de ces personnages plus crédibles. La beauté des décors et le style très réaliste aide les spectateurs à mieux s’identifier aux personnages et à s’impliquer davantage dans les scènes d’action. »

La ville met en évidence les thématiques de l’histoire et les différents points de vue de la série. Sana Amanat renchérit : « L’avantage de tourner à New York est que la ville peut se montrer aussi grande ou petite qu’on le souhaite et que chaque quartier est porteur d’une histoire. Nous voulions faire de New York un personnage à part entière, tout en lui donnant un côté légèrement plus inquiétant que dans les bandes dessinées. »

Pour que l’aspect visuel de la série traduise bien les ambitions et le parti pris scénaristique des producteurs, plusieurs séquences ont été tournées en extérieurs. Brad Winderbaum explique : « Il fallait vraiment souligner le côté réaliste de Daredevil qui arpente les rues de Big Apple en tant que justicier et en tant qu’avocat. Quand on a commencé à réfléchir à l’intrigue, on s’est rendu compte que ce qui se passe au niveau politique et social dans une ville comme New York est aussi intéressant que le surnaturel d’un film comme AVENGERS. »

Le réalisateur Jeffrey Nachmanoff ajoute : « Daredevil, qui vit dans le quartier de Hell’s Kitchen, est un personnage typiquement new-yorkais. Alors que la mythologie du MCU se déroule en grande partie dans des lieux imaginaires, DAREDEVIL : BORN AGAIN a été tourné dans les rues de New York et, pour certains plans, à l’intérieur d’une banque de Wall Street. »

Le fait de situer l’histoire et les décors dans les vraies rues et bâtiments de New-York a sublimé les enjeux et le caractère spectaculaire de la série. Michael Shaw déclare : « Quand on tourne sur place, on capte l’énergie de la ville : ça transparaît à la fois à l’écran et dans le ton de l’intrigue. Un tournage en extérieurs à New York permet vraiment de rendre crédible l’ascension politique de Wilson Fisk, pour ne donner qu’un seul exemple. »

MOTEUR, ACTION ! LE RETOUR DE PHILIP SILVERA

Pour concrétiser l’aspect viscéral et graphique des séquences d’action, les producteurs ont fait appel à Philip Silvera, légendaire coordinateur des cascades et des combats. Celui-ci explique : « Ce qui est fort dans cette série, c’est la complexité des personnages et le fait que chaque cascade, chaque affrontement est le reflet de leur état d’esprit à un instant T. Ce n’est qu’après avoir compris leurs émotions et les enjeux de la scène que nous nous mettons au travail, ce qui nous permet de sublimer le côté spectaculaire de la série. »

Pour Charlie Cox, qui travaille avec lui depuis des années : « Philip Silvera est l’un des plus grands cascadeurs de tous les temps. C’est quelqu’un qui n’oublie jamais que les scènes de combats ne se limitent pas à des coups de poing et des coups de pied. Chaque personnage obéit à un rythme spécifique : les chorégraphies doivent nous rappeler les raisons pour lesquelles ils se battent. »

Sana Amanat ajoute : « Philip est un expert en arts martiaux : ses acrobaties assurent la fluidité de ses chorégraphies qu’on peut qualifier de spectaculaires, violentes et réalistes. Elles évoquent toute la complexité du personnage. » Philip Silvera ajoute : « Pour quelqu’un comme le Punisher, on s’assure de rester fidèle à la manière dont il bouge, dont il porte une arme, dont il s’assure qu’une pièce est sécurisée ou dont il s’adresse aux gens. J’aime que nos acteurs se donnent à fond dans les séquences d’action : Charlie manifeste sa colère non contenue ; Vincent sait vraiment comment lâcher prise physiquement et s’abandonner à la rage ; Jon arrive à nous faire ressentir toute la douleur interne du Punisher, qui n’est atténuée que par la souffrance des autres. »

Aaron Moorhead, l’un des réalisateurs et producteurs délégués de DAREDEVIL : BORN AGAIN, ajoute : « Nous tenions aussi à montrer le côté monstrueux de Frank Castle, qui transparaît dans sa manière de se battre, et comment la violence à laquelle il s’abandonne lui procure de la dopamine. Dans le cas de Wilson Fisk en revanche, les spectateurs pourraient croire qu’il est devenu plus humain et plus gentil. Cependant, sa vraie nature finit par resurgir. »

Les séquences d’action peuvent être très intenses, mais beaucoup de choses sont laissées à l’imagination du public. Le réalisateur Justin Benson précise : « Dans cette série, la violence témoigne non seulement des conséquences des actes de chacun mais elle est aussi une extension de leur identité et des épreuves qu’ils traversent »

DES DÉCORS PLUS QUE RÉALISTES

L’un des décors qui illustrent la philosophie du chef décorateur est Gracie Mansion, la résidence officielle du maire de New York. Michael Shaw explique : « Dès le premier épisode, il fallait que les spectateurs aient l’impression que les personnages évoluent dans d’authentiques décors, afin d’en saisir toute l’énergie qui s’en dégage et cela… même si nous les avons reproduit en studio ! Quand nous sommes allés visiter la véritable Gracie Mansion, on s’est tous dit qu’il fallait absolument y voir Wilson Fisk, parce que ça montre bien qu’il évolue dans un monde qui n’est pas le sien et qui le met un peu mal à l’aise. Le vrai bâtiment ressemble à une maison de grand-mère. Le contraste entre cet environnement délicat et ce personnage si puissant est plutôt cocasse. » L’équipe a prêté attention à la reproduction des moindres détails de Gracie Mansion, jusqu’aux motifs des papiers peints.

En ce qui concerne le repaire secret de Muse, Sana Amanat confie : « C’est un lieu étrange, à la fois grandiose et assez sombre. On a l’impression d’entrer dans la demeure d’un malade mental. Le défi permanent était de trouver l’équilibre entre démesure et réalisme. Michael et son équipe l’ont relevé avec brio. »

UNE TENUE EMBLÉMATIQUE

La tenue de Daredevil est l’une des préférés des fans de l’univers Marvel. La cheffe costumière Emily Gunshor explique « Ce qui est génial, c’est qu’elle est déjà hyper cool à la base. On n’avait donc pas forcément envie de trop la modifier. La tenue de Daredevil est lourde, encombrante, et pas très confortable, mais Charlie s’est vraiment investi dans ce travail. »

Ici, la célèbre tenue rouge du justicier a été remise au goût du jour, dans une teinte plus sombre qui traduit l’évolution du personnage. Sana Amanat développe : « Son côté texturé, comme sur le masque, la modernise sans pour autant se départir du style traditionnel du personnage. Il a toujours ces cornes que nous voulions conserver afin de ne pas modifier sa silhouette. Elles lui donnent un air un peu inquiétant, mais très cool aussi. »

Les deux premiers épisodes de DAREDEVIL : BORN AGAIN seront disponibles dès le 5 mars, en exclusivité sur Disney+. Les suivants seront programmés à un rythme hebdomadaire.

Distribution : Charlie Cox, Vincent D’Onofrio, Margarita Levieva, Deborah Ann Woll, Elden Henson, Wilson Bethel, Zabryna Guevara, Nikki M. James, Genneya Walton, Arty Froushan, Clark Johnson, Michael Gandolfini, Ayelet Zurer, Jon Bernthal.

Showrunneur, producteur exécutif et directeur artistique : Dario Scardapane

Réalisateurs et producteurs exécutifs : Justin Benso, Aaaron Moorhead

Réalisateurs : Michel Cuesta, Jeffrey Nachmanoff, David Boyd

Producteurs exécutifs : Kevin Feige, Louis D’Esposito, Brad Winderbaum, Sana Amanat, Chris Gary, Matt Corman, Chris Ord.

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