BLUE BEETLE : Le super-héros latino de DC Comics arrive sur le grand écran – 1ère partie
Article Cinéma du Mardi 22 Aout 2023

Le Pitch :

Fraîchement diplômé de l’université, Jaime Reyes rentre chez lui, plein d’ambitions, mais il découvre que la situation a bien changé depuis son départ. Tandis qu’il cherche sa place dans le monde, Jaime se retrouve par hasard en possession du Scarabée, une ancienne relique d’une biotechnologie extraterrestre. Dès que le Scarabée choisit de faire de Jaime son hôte, le destin du jeune homme est bouleversé : il se voit revêtu d’une armure hors du commun qui lui confère des pouvoirs aussi extraordinaires qu’imprévisibles, très difficile à maîtriser. Tout bascule alors dans la vie de Jaime, contraint et forcé de devenir le super-héros Blue Beetle…

BLUE BEETLE est la toute première adaptation pour le grand écran des aventures de ce super-héros issu de l’univers DC. Réalisé par Ángel Manuel Soto, le film est interprété par Xolo Maridueña dans le rôle-titre et celui de son alter ego, Jaime Reyes. Outre Maridueña (Cobra Kai), le film réunit au casting Adriana Barraza (RAMBO : LAST BLOOD, THOR) dans le rôle de Nana, grand-mère de Jaime, Damían Alcázar (NARCOS, NARCOS : MEXICO) dans celui de son père, Elpidia Carrillo (MAYANS, M.C., la saga PREDATOR) dans celui de sa mère, Bruna Marquezine (MALDIVAS, GOD SAVE THE KING) dans celui de Jenny Kord, Raoul Max Trujillo (le diptyque SICARIO, MAYANS, M.C.) dans celui de Carapax, Susan Sarandon (MONARCH, LA DERNIÈRE MARCHE), comédienne oscarisée, dans celui de Victoria Kord et George Lopez (les sagas RIO et LES SCHTROUMPFS) dans celui de Rudy, oncle de Jaime. Par ailleurs, Belissa Escobedo (AMERICAN HORROR STORIES, HOCUS POCUS 2) campe Milagro, sœur de Jaime, et Harvey Guillén (l’excellente sitcom WHAT WE DO IN THE SHADOWS) incarne le docteur Sanchez.

Soto (CHARM CITY KINGS, THE FARM) signe la réalisation sur un scénario de Gareth Dunnet-Alcocer (le thriller MISS BALA), d’après les personnages de l’univers DC. John Rickard et Zev Foreman ont produit le film tandis que Walter Hamada, Galen Vaisman et Garrett Grant en assurent la production exécutive.

Le réalisateur s’est entouré du directeur de la photo Pawel Pogorzelski (MIDSOMMAR, HÉRÉDITÉ), du chef-décorateur John Billington (BAD BOYS FOR LIFE), du chef-monteur Craig Alpert (DEADPOOL 2, LE SECRET DE LA CITÉ PERDUE), de la chef-costumière Mayes C. Rubeo (JOJO RABBIT, la saga THOR), du superviseur effets visuels Kelvin McIlwain (THE SUICIDE SQUAD, AQUAMAN) et du compositeur Bobby Krlic (MIDSOMMAR, et la série SNOWPIERCER).

BLUE BEETLE est produit par la Safran Company distribué par Warner Bros Pictures dans le monde entier.

BLUE BEETLE dans les comics, hier et aujourd’hui

Le personnage de Blue Beetle a fait son apparition dans le premier numéro de Mystery Men Comics en 1939, sous les traits de l’archéologue Dan Garrett : celui-ci a découvert un scarabée magique à l’occasion de fouilles en Égypte. Par la suite, Blue Beetle a été réinventé par Steve Ditko sous la forme du brillant inventeur Ted Kord qu’on a vu pour la première fois dans le N°83 de Captain Atom (1966). Au fil du temps, Blue Beetle a encore évolué pour devenir le jeune latino Jaime Reyes. Faisant son apparition dans le numéro 3 de Infinite Crisis en 2006, Jaime, créé par Keith Giffen, John Rogers et Cully Hamner, était désormais un étudiant entouré d’une famille américano-mexicaine très unie vivant à El Paso, au Texas.

Pour le film – la toute première transposition en prises de vue réelles de Blue Beetle – la production a pris la liberté d’imaginer un nouveau port d’attache pour Jaime et sa famille : Palmera City, agglomération vivante et animée au cachet unique, à l’image de Metropolis et Central City (mais avec plusieurs clins d’œil évidents à El Paso et d’autres que seuls les habitants de la ville et ses admirateurs pourront déceler !).

Jaime est le premier garçon de sa famille qui mène des études supérieures, ce qui est l’occasion d’un clin d’œil à la mythologie DC, puisque l’on apprend qu’il est diplômé d’une université de Gotham City.

Le jeune homme est heureux de rentrer chez lui pour retrouver sa famille et se préparer à intégrer une formation juridique. Malheureusement, en arrivant, il apprend de mauvaises nouvelles : l’entreprise familiale est en difficulté, le loyer de la maison ne cesse de grimper en raison de l’embourgeoisement du quartier, et, plus grave encore, la santé de son père devient de plus en plus fragile. Jaime sent soudain le poids écrasant de nouvelles responsabilités peser sur ses épaules et, pour venir en aide à ses proches, se cherche un boulot ne correspondant pas à ses qualifications, pour parer au plus urgent.

Pourtant, le destin en décide autrement en plaçant sur son chemin non pas Ted Kord, mais sa fille, Jenny, qui confie à Jaime une relique susceptible de bouleverser la vie de ses proches et la sienne.

En s’emparant des personnages de la BD, le scénariste Gareth Dunnet-Alcocer a transposé le récit emblématique des origines d’un héros dans un film américain empreint de culture latino, tout en mêlant réalisme magique et émotions. Et pour les spectaculaires scènes d’action et de combats qui ponctuent le film, le réalisateur Ángel Manuel Soto et son équipe se sont inspiré des acrobaties spectaculaires de Blue Beetle dans le jeu vidéo Injustice 2.

Entretien avec le réalisateur Ángel Manuel Soto

Que symbolise Jaime Reyes, le héros du film ?


Jaime est bien plus qu’un personnage attachant à mon sens, car il fait écho à des situations bien réelles auxquelles nous sommes confrontés dans notre vie quotidienne. C’est un jeune homme progressiste, qui respecte les règles de la société et qui ne cherche pas à les transgresser. Ses proches se sont installés à Palmera City avant lui et ont essuyé les plâtres, comme toutes les familles d’immigrés, afin que Jamie puisse avoir une meilleure vie et incarner le rêve américain. À son retour, alors qu’il a respecté les règles, restant toujours dans le droit chemin, et travaillant dur pour réussir ses études, il s’aperçoit que la vie réserve bien des surprises et que, pour les gens comme lui, il ne suffit pas de faire de bonnes études pour trouver un bon métier.

Comment décririez-vous les rapports entre Jaime et le Scarabée dont il est devenu l’hôte ?

La relation entre Jaime et le Scarabée est insolite parce qu’il ne s’agit pas d’un lien direct entre le symbiote et sa conscience même s’il l’entend dans son esprit. D’un point de vue extérieur, on pourrait croire que Jaime parle tout seul… alors qu’il discute avec cette voix dans sa tête qui n’est autre que celle du Scarabée. Au départ, le Scarabée est seulement programmé pour tuer, alors que Jaime n’a rien d’un assassin. Du coup, à chaque fois que le Scarabée lui ordonne de tuer quelqu’un, Jaime, en garçon bienveillant, s’y refuse, ce qui suscite une discussion à la fois drôle et révélatrice entre eux. Au fur et à mesure qu’avance l’intrigue et que certains événements se produisent dans la vie de Jaime, le Scarabée apprend lui aussi des choses à son contact, devient plus généreux et s’humanise. Finalement, la situation s’inverse et c’est le Scarabée qui incarne la voix de la raison pour le jeune homme, alors qu’au départ Jaime devait juguler les réactions violentes du Scarabée .

Comment avez-vous choisi les acteurs qui incarnent les membres de la famille Reyes ?

Ce qui m’a vraiment tenu à cœur, c’était de restituer la chaleur et la générosité de cette famille car, dans ce récit qui remonte aux origines du personnage – contrairement à la plupart des films de super-héros où le protagoniste cherche à dissimuler son secret à tout son entourage –, la métamorphose du héros se produit devant ses proches. Du coup, le scénariste Gareth Dunnet-Alcocer me disait toujours, avec un sourire en coin : ‘Je te souhaite bien du courage si tu essaies de cacher un secret à ta mère dans une famille latino, car les mères savent toujours tout !’ (rires) Nous en avons tenu compte si bien en imaginant une histoire totalement singulière dans l’univers des super-héros, où la famille fait partie intégrante de l’aventure et n’est pas seulement un groupe de personnages secondaires qui doivent être sauvés. Bien au contraire, ils sont constitutifs de l’identité de Blue Beetle.

Comment espérez-vous que les spectateurs réagiront en découvrant le film ?

J’espère sincèrement que le public découvrira BLUE BEETLE avec bienveillance et avec la même affection et la même compassion que j’ai ressentie en me plongeant moi-même dans l’univers de ce personnage.

La suite de notre dossier BLUE BEETLE se posera bientôt dans les pages d’ESI. Bookmark and Share


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