Chronique Blu-Ray : CAPTAIN AMERICA CIVIL WAR - Une bataille titanesque et un film époustouflant – 4ème partie
Article Cinéma du Vendredi 09 Decembre 2016

A l’occasion de la sortie en Blu Ray de l’une des productions les plus spectaculaires que les Studios Marvel aient jamais produit, ESI vous propose ce dossier complet consacré à la production de CAPTAIN AMERICA CIVIL WAR.

Spider-Man fait sa première apparition au sein de l’Univers cinématographique Marvel. Incarner ce super-héros est un rêve qui devient réalité pour Tom Holland, 19 ans, qui est fan de l’homme-araignée depuis qu’il a vu le premier film. « J’étais un gamin et ce film m’a rendu fou ! se souvient le jeune acteur en souriant. C’était le premier film de super-héros que je voyais et dès les premières minutes, j’étais accro. J’ai des centaines de photos de moi enfant, costumé en Spider-Man. J’avais des jouets dans toute ma chambre, même les draps de mon lit étaient à son effigie ! Je me souviens que quand ils ont fait le casting de THE AMAZING SPIDER-MAN, je devais avoir 15 ans, j’ai demandé à mes agents si j’avais une chance. Ils m’ont dit que non, mais quand la troisième possibilité s’est présentée, je les ai harcelés pour avoir une audition… et me voilà aujourd’hui ! » Pour les réalisateurs Anthony et Joe Russo, introduire Spider-Man dans CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR représentait un défi aussi passionnant qu’excitant. Joe Russo raconte : « Nous avions un avis très arrêté sur ce que nous voulions faire du personnage dans le film, et ce que devrait faire Marvel de lui à l’avenir. Nous avons été très présents et offensifs au moment du casting, nous voulions vraiment trouver l’acteur idéal, ayant l’âge idéal. Je trouvais qu’il fallait quelqu’un de plus jeune, il était hors de question de faire jouer un jeune de 16 ans à un acteur de 30. Il était essentiel de trouver quelqu’un de jeune, capable de faire passer cette énergie et cette naïveté que l’on a à cet âge, et qui provient aussi de ce genre de pouvoir. Nous pensions aussi qu’il serait intéressant de confronter cette innocence naïve au cynisme de Tony Stark. Tony était vraiment le meilleur vecteur pour introduire ce nouvel arrivant dans l’Univers cinématographique Marvel. »

Zemo : un nouvel adversaire redoutable

Tandis que les Avengers se divisent, un personnage tire son épingle du jeu : le mystérieux Zemo, incarné par Daniel Brühl. Kevin Feige commente : « Si l’histoire de CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR tourne principalement autour du conflit qui oppose Captain America et Iron Man, il est aussi question de quelqu’un qui agit dans l’ombre et qui, sans être responsable des évènements qui ont conduit à la guerre civile, attise les flammes du conflit. Il s’agit d’un personnage d’un genre très différent qui possède sa propre histoire et ses propres motivations. » Le producteur poursuit : « Nous trouvions intéressant de voir quelqu’un s’attaquer aux Avengers sans porter un seul coup, cela nous intriguait beaucoup. Nous avons choisi Daniel Brühl pour jouer Zemo : il est tellement rusé et il a une telle présence que même sans armée, même sans super costume, il est capable d’impacter lourdement ce qui va se passer dans ce film. » Pour Daniel Brühl, fan de longue date des films Marvel, être choisi pour jouer dans CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR a été une surprise. Il confie : « Le coup de fil a été un vrai choc parce que je venais juste de rencontrer Kevin Feige, qui n’était en ville que pour une journée. Normalement, quand on a ce genre d’entrevue rapide, on n’entend plus jamais parler de rien par la suite, mais là il m’a rappelé deux jours plus tard. J’étais sur un petit nuage ! J’avais adoré le premier IRON MAN et j’ai toujours trouvé fascinante la diversité des films Marvel et de leurs personnages. Ils sont nourris de sujets qui reflètent des évènements actuels, ce qui les rend percutants, frais et neufs. J’aime aussi qu’ils recèlent beaucoup d’humour et que parfois, ces impressionnants héros ne se prennent pas trop au sérieux. » Anthony Russo explique : « Daniel joue un rôle clé dans le film et il était important pour nous de donner à Zemo un point de vue valable. La clé de la construction de l’histoire et du film, c’est que chaque personnage a une opinion qui se défend. Les personnages qui ont un vrai point de vue sont toujours plus intéressants et menaçants qu’un personnage fou. En tant qu’acteur, Daniel Brühl a su camper un homme à la fois dangereux et effrayant tout en ayant les pieds sur terre et qui éprouve des émotions très humaines, ce qui fait qu’en définitive on le comprend. » Sharon Carter, nom de code Agent 13, incarnée par Emily VanCamp, revient pimenter la vie personnelle de Cap. L’actrice déclare : « Il y avait clairement quelque chose entre eux dans CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER et je pense que cela a pris Steve par surprise. J’aime beaucoup l’admiration qu’éprouve mon personnage pour ce que représente Captain America, c’est d’ailleurs quelque chose que nous explorons davantage dans ce film. Il n’y a aucun doute quant au camp qu’elle soutient mais c’est agréable d’incarner un personnage au point de vue aussi tranché. » Aux yeux de Chris Evans, Sharon Carter représente enfin l’espoir du bonheur personnel pour Captain America. Il commente : « Dans CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, Sharon et Steve avaient entamé une relation… jusqu’à ce qu’il découvre qu’elle lui cachait des choses. Dans ce film, elle prend une place de plus en plus importante dans sa vie. » Anthony Russo ajoute : « Grâce à cette relation, on découvre l’homme sous le costume. Après 80 ans de solitude, Steve a enfin l’espoir d’une relation amoureuse. Le confronter à ce genre de situation et à des décisions qu’il n’a encore jamais eu à prendre était très important pour nous, car nous souhaitons continuer à faire évoluer le personnage et à le rendre sans cesse plus intéressant. » Au début du film, Steve Rogers dirige une mission à Lagos pour retrouver son ennemi de longue date Brock Rumlow, alias Crossbones. Mais les évènements qui suivent vont avoir des conséquences destructrices sur les Avengers. Le réalisateur reprend : « Le film s’ouvre sur Steve et son équipe en train de remplir leur mission : rendre le monde plus sûr. Ils se trouvent à Lagos, au Nigeria, pour arrêter un groupe qui vole des armes à la police et à l’armée pour les revendre au marché noir. Ce groupe répond aux ordres de Brock Rumlow, qui assume désormais pleinement le rôle de Crossbones. » Frank Grillo attendait avec impatience le moment où il pourrait enfin se glisser dans la peau de Crossbones depuis CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER. Il explique : « J’adore ce personnage, c’est un vrai plaisir de l’incarner. Cela faisait longtemps que j’attendais de jouer Crossbones et je voulais vraiment insister sur le caractère chaotique du personnage. J’aime énormément jouer les méchants, alors le rôle de cet assassin sans scrupules ni remords capable de se mesurer à ces super-héros était taillé sur mesure pour moi. » Suite à l’incident de Lagos, les gouvernements mondiaux adoptent les Accords de Sokovie afin de superviser les missions des Avengers. L’homme chargé de faire accepter et respecter ces restrictions par l’équipe est le secrétaire d’État Thaddeus Ross, qui fait pour la première fois son retour dans l’Univers cinématographique Marvel depuis L'INCROYABLE HULK, dans lequel il jouait le général Thaddeus « Thunderbolt » Ross. William Hurt, qui reprend le rôle, s’explique sur la position politique de son personnage : « Dans un discours qu’il donne au début du film, le secrétaire d’État Ross décrit avec éloquence la manière dont les Avengers font fi des frontières souveraines des pays et causent d’importants dégâts avec une apparente désinvolture. Il demande à ce que des mesures soient prises et exprime en quelques mots une idée motrice chez le personnage. » Il poursuit : « En tant que militaire, il a beaucoup de respect pour Captain America, mais en tant que représentant de l’État, il se demande si les super-héros ont un avenir face à la multitude des intérêts gouvernementaux. Il pallie son manque de diplomatie et de franchise par des certitudes morales. En même temps, nous vivons dans un monde tellement complexe que dans son nouveau rôle de secrétaire d’État, Ross a du mal à trancher. Je pense qu’il voit Rogers comme quelqu’un d’inflexible et d’entêté mais d’une certaine manière, il lui envie cette clarté. Le dilemme auquel il est confronté est très intéressant. » Anthony Russo commente : « C’est un plaisir de réintégrer dans l’univers Marvel un personnage au point de vue aussi tranché que Ross et d’appliquer ou d’altérer légèrement ce point de vue pour le présenter sous un nouveau jour. Depuis sa dernière apparition dans l’Univers cinématographique Marvel, Ross a eu une crise cardiaque, ce qui explique qu’il se soit un peu adouci. Mais son objectif est toujours de contrôler les Avengers. » Joe Russo ajoute : « Ross connaît mieux les arcanes de la politique que par le passé. Il utilise le système à son avantage et malheureusement les Avengers commettent une erreur qui lui permet de fédérer à nouveau les gouvernements mondiaux contre eux. Seul un acteur du calibre de William était capable de faire le poids face à un tel groupe de comédiens et de nous faire craindre pour l’avenir des Avengers. » Chris Evans déclare : « J’ai été ravi d’apprendre que William prendrait part au projet. Son personnage a une mission difficile et c’est très impressionnant de le regarder travailler. Dans le film, il a une scène dans laquelle il arrive à galvaniser l’équipe. Sans un acteur doté du talent et de l’autorité de William, il ne serait pas crédible que le personnage réussisse à convaincre et à contrôler une partie des Avengers. C’était un véritable honneur de travailler avec lui. » Robert Downey Jr. commente : « Si vous avez la chance que William Hurt accepte de prendre part à votre projet, mieux vaut mettre son talent à profit ! Et je trouve qu’il fait du secrétaire d’État Ross un personnage très intéressant. C’est drôle parce que mon personnage a un rapport tendu à Ross alors que personnellement j’adore William, je pourrais passer des heures à le regarder travailler et à discuter avec lui de méditation et d’histoire. J’aimerais beaucoup lui ressembler en vieillissant parce qu’il ne cesse d’apprendre et de s’instruire. Il a énormément d’expérience mais il est aussi capable de vivre dans l’instant présent et je pense qu’en ce sens, il a été une véritable source d’inspiration pour tous ses partenaires. » La distribution de CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR est complétée par l’actrice oscarisée Marisa Tomei dans le rôle de May Parker, Martin Freeman dans le rôle d’Everett Ross, John Slattery dans celui d’Howard Stark et Alfre Woodard dans le rôle de Miriam Spencer.

Notre dossier CAPTAIN AMERICA CIVIL WAR reviendra bientôt sur ESI ! Bookmark and Share


.